SYMBIOSE MINERALE
Osmose de la taille directe et du pixel, synergie de la matière brute et polie.
Contraste de l’éternité et de l ‘éphémère, cette année à la maison de la culture du 20 au 24 novembre 2018 dans la salle Muriavai,
une exposition de Stéphane Motard , sculpteur et Nicolas Hirigoyen, photographe : SYMBIOSE MINERALE
Les sculptures de Stéphane Motard invitent la Vahine Ofai’i séduite par l’œillade du Mata qui ne reste pas de « roc ». Devenant charmeuse, elle se pare de ses atouts pour conquérir le Mata à l’allure si virile, tribale et brute. Façonnés en taille directe dans des éclats de basalte, dévoilant leurs formes épurées et brutes, les Mata et Vahiné finement polis par endroit sont mis en scène en équilibre sur des socles en bois et inox s’épanouissant dans un jeu d’ombre et lumière pour une romance du pacifique
Convié par Stéphane Motard à partager l’espace de la salle Muriavai, pour sa toute première exposition Nicolas Hirigoyen, présente, au travers de séries de clichés une mise en image cohérente avec l’univers du sculpteur caractérisé notamment par l’opposition du brut et du poli.
Ainsi dans des paysages de pierres de lave, âme des îles polynésiennes, décors bruts et sauvages, les corps nus des modèles féminins et masculins aux courbes idéales deviennent, sous l’œil du photographe, sculptures.
Inspiré par le photographe Jean loup sieff, dans l’approche photographique du nu artistique en « sortant du studio », la technique demande à être maîtrisée et se doit d’être avant tout sublimée par l’émotion, ainsi cette lumière naturelle, si particulière en Polynésie, offre au photographe des perspectives quasiment infinies. Travailler le nu en pleine nature offre une véritable sensation de liberté et lorsque cette nature vient sublimer les corps, l’émerveillement ne peut être qu’au rendez-vous.